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Independence Day : 247 ans d’Histoire

Independence Day : 247 ans d’Histoire

Independence Day : 247 ans d’Histoire

Ce mardi 4 juillet 2023, les Américains fêtent leur fête nationale, l’Independence Day, en souvenir de leur indépendance vis-à-vis du Royaume-Uni. Il y a 247 ans jour pour jour, la Déclaration d’Indépendance était signée par les 13 États de la côte Est et le monarque anglais, le roi Georges III.

Des colonies britanniques devenues souveraines

En 1492, Christophe Colomb découvre le continent américain en arrivant dans la Colombie actuelle, pays d’Amérique Latine. Quelques années plus tard, en 1513, l’espagnol Juan Ponce de Leon accoste sur ce qui sera la côte Est des États-Unis. Ce n’est qu’au XVIIe siècle que les Britanniques prirent possession des 13 États, à savoir le New Hampshire, le Massachusetts, le New York, le New Jersey, la Virginie, la Caroline du Nord, la Caroline du Sud et la Géorgie.

Aujourd’hui, le pays compte 51 États réunis en Confédération sous la bannière du célèbre « Stars and Stripes » (littéralement « étoiles et rayures »), « The Star-Spangled Banner » (littéralement « bannière étoilée ») ou « Old Glory » (littéralement « vieille gloire »), adopté en 1960 suite à l’intégration de l’État d’Hawaï.

Comment les États-Unis ont-ils pu parvenir à prendre leur indépendance ?

En 1773, des colons britanniques souhaitent s’installer dans ce qui deviendra plus tard les 13 premiers États des États-Unis. Mais, George III, alors Roi du Royaume-Uni et du Commonwealth, leur interdit l’accès, voulant agrandir son territoire. Frustrés, les colons prirent les armes et le sol américain s’embrasa dans une guerre qui durera 3 ans, jusqu’au 4 juillet 1776, jour auquel le roi anglais laisse aux Américains la souveraineté tant attendue. Ce n’est qu’en 1783 que le français Charles Gravier permet le dialogue entre les anciens colons et l’ancienne métropole. Au passage, l’indépendance de la province canadienne de Terre-Neuve est également réglée.

Le Traité de Paris

Le 3 septembre 1783, après 10 mois de négociations, ce qu’on appelle le « Traité de Paris » est signé à Versailles par David Hartley, alors représentant de Georges III et le Congrès fédéral américain (l’équivalent du Parlement), représenté par les députés John Adams, Benjamin Franklin et John Jay.
Le texte est aujourd’hui lisible à la National Archives and Records Administration. Les États-Unis et le Royaume-Uni le ratifient, c’est-à-dire qu’ils transforment le traité en loi, quelques mois après, le 12 mai de l’année suivante. Grâce à ce Traité, les Américains bénéficièrent également d’un droit de pêche à Terre-Neuve et sur les berges du Mississippi, rivière qui donnera plus tard son nom à un État américain.

La fête nationale

En 1791, le Congrès vote un projet de loi visant à reconnaître la date du 4 juillet comme fête nationale, surnommée en anglais « Independence Day » (Jour de l’Indépendance) ou « 4th of July« . En 1870, une loi fédérale rend ce jour-là férié. Depuis, il est cependant impayé pour les agents fédéraux du service public. Cela fait 2 siècles que les Américains organisent ce jour-là des feux d’artifice, des concerts, des parades, des barbecues jusqu’aux traditionnels piques-niques ou matches de basketball. Contrairement au 14 juillet en France (au passage férié et payé) ce n’est pas l’activité qui compte mais la façon de fêter la journée, qui se doit d’être spéciale pour les citoyens américains.