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Brevet 2023 : Légère hausse

Brevet 2023 : Légère hausse

Brevet 2023 : Légère hausse

Le mardi 4 juillet, les collégiennes et collégiens de France ont reçu les résultats de leurs examens du Diplôme National du Brevet avec une légère hausse par rapport à l’édition 2022 en filière générale et en filière technologique.

Histoire du Diplôme National du Brevet

Son ancêtre, le Brevet d’Études du Premier Cycle du Second Degré (BEPC), fut créé en 1947 et remplaçait le Brevet Élémentaire, qui servait essentiellement à accéder à des carrières professionnelles dans le secteur de l’administration.

En 1959, l’instruction est rendue obligatoire jusqu’à 16 ans. On ajoute au BEPC, mentionné précédemment, le Brevet d’Enseignement Général.

C’est pendant l’année scolaire 1980-1981 que le BEPC est remplacé par les examens que nous connaissons aujourd’hui, le Diplôme National du Brevet (des collèges), souvent abrégé en DNB. Il est décerné à tous les élèves de Troisième ayant réussi les épreuves. Les élèves obtenaient jusqu’à 200 points.

C’est en 1987 qu’apparait la division en trois filières : une « collège », une technologique et une professionnelle. À partir de la session de 1989, le contrôle continu est pris en compte dès la classe de Quatrième, les coefficients sont maintenus tels quels.

En 2005 sont rajoutés l’examen d’EPS et une note de « vie scolaire ». Aussi, les mentions apparaissent-elles.

À la rentrée 2012, la filière dite « collège » est supprimée pour ne laisser place qu’aux filières professionnelle et générale.

Lors de la session 2018, 2 nouvelles épreuves sont rajoutées, faisant passer le nombre d’épreuves de 3 à 5.

Suite à l’épidémie de COVID-19 en 2020, seul le contrôle continu n’est pris en compte lors de cette session, les épreuves finales des mois de mai et juin ayant été annulées.

Le DNB a pour objectif de s’assurer que les connaissances et compétences attendues en fin de Troisième soient maîtrisées pour l’entrée au lycée.

Épreuves

À l’écrit sont examinés : la compréhension et les compétences d’interprétation, la grammaire, une dictée et une rédaction en français, l’algorithmique/programmation en mathématiques, une étude construite de documents en Histoire-Géographie et deux matières scientifiques.
À l’oral, les candidats ont le choix entre présenter une œuvre artistique du programme de l’année, un projet d’avenir, par exemple en lien avec le stage effectué en cours d’année, d’un projet du parcours citoyen ou de l’éducatif de la santé, ou d’un enseignement pratique interdisciplinaire.

Équivalences internationales

En Allemagne, les examens équivalents s’intitulent les Mittlere Reife. Au Royaume-Uni ce sont les General Certificate of Secondary Education (GCSE). En Espagne, les élèves passent l’examen de tercer ciclo. En Belgique, il s’agit du Certificat d’Études de Base. Au Québec, les francophones passent le Secondaire III. En Italie, l’Esame di Terza Media est l’équivalent du DNB français. Les épreuves sont similaires à ce qui est proposé en France.

Résultats 2023

Le mardi 4 juillet, l’Éducation Nationale a publié les résultats nationaux du DNB français. Dans la filière générale, selon le site officiel du Ministère de l’Éducation Nationale, en premier passage, le taux de réussite est de 90,3%, soit une légère hausse de 1,5% par rapport à l’année dernière (2022). En filière professionnelle, le taux de réussite s’élève à 78,1%, soit une légère hausse de 0,6%.

Cette année, 865 413 personnes individuelles ont candidaté pour le DNB, dont 775 742 en filière générale et 89 671 en filière professionnelle.

Une session de remplacement est prévue en septembre.