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Ukraine, Retraites… Ce qu’il faut retenir de l’interview présidentiel du 14-Juillet

Ukraine, Retraites… Ce qu’il faut retenir de l’interview présidentiel du 14-Juillet

C’était une prise de parole extrêmement attendue. Emmanuel Macron a donné la première interview télévisée de son second quinquennat à l’occasion de la fête nationale du 14-Juillet. Ce n’est que la deuxième fois, avec 2020, que le chef de l’État renoue avec cette tradition.


Ukraine

Parmi les sujets évoqués, le conflit entre la Russie et l’Ukraine qui dure depuis plus de 4 mois et demi. Emmanuel Macron évoque une guerre qui « va durer », et précise que « L’été, le début de l’automne seront sans doute très durs ».

Interrogé sur une éventuelle coupure de gaz russe dans les prochains mois, le président prépare les esprits : « La Russie utilise l’énergie comme une arme de guerre. Il faut que nous nous préparions, c’est probable ». Il a également annoncé « un plan de sobriété » avec des objectifs chiffrés. Toujours sur ce sujet, le bouclier tarifaire sur les prix de l’énergie sera « réévalué » à la fin de l’année, car, selon les mots du chef de l’État, « aujourd’hui, le contribuable paye à la place du consommateur ».

Réforme des retraites

Un des grands projets de son quinquennat. Comme il l’avait déjà annoncé, Emmanuel Macron explique que « dès l’été 2023, on doit avoir une entrée en vigueur » de cette réforme. L’objectif est de décaler de 4 mois par an l’âge de départ à la retraite

Premier revers à l’assemblée nationale

Du côté de l’action de l’Assemblée Nationale, Emmanuel Macron voit « un coup de chaud nocturne », après que les oppositions ont supprimé dans le texte sur la Covid-19, la possibilité de réinstaurer un pass sanitaire aux frontières de l’Hexagone et entre la métropole et les Outre-mer et la Corse. Rappelons qu’Emmanuel Macron n’a pas obtenu de majorité absolue, mais une majorité relative, lors des élections législatives de juin. Le parti présidentiel dispose de 245 députés. Malgré ce camoulet infligé à la coalition présidentielle, Emmanuel Macron juge toujours envisageable des accords texte par texte en évoquant « la responsabilité collective ».

Uber Files : Macron se défend

Brièvement, le chef de l’État a été interrogé sur ll’affaire Uber Files, qui le vise, mis en cause pour avoir facilité l’implantation d’Uber lorsqu’il était ministre de l’économie. Il répond et se défend : « Je le referai absolument. Je n’ai pas un tempérament à être sous influence. »