Ce 19 décembre s’est achevée la Conférence des Nations unies sur la biodiversité.
Cette conférence traitait de différents thèmes.
- Un plan qui préserve les droits des peuples autochtones et reconnaît leur contribution en temps que gardien de la nature
- Adoption d’un cadre équitable assorti des ressources nécessaires à sa mise en oeuvre
- Objectif de lutte contre la surexploitation et la pollution les pratique agricole non durable
- Le financement de la biodiversité et l’alignement des flux financiers sur la nature afin d’orienter les finances vers des investissements durables et de les éloigner des investissements nuisibles à l’environnement.
Cette cop 15 organisée aux Canada sous la présidence de la chine a réussi à se mettre d’accord sur un texte. Les 190 Etats sont parvenus à un accord de protection de la nature et de la biodiversité. Seule la République démocratique du Congo s’y oppose en demandant plus de subventions.
Les avancées du texte
- Une protection de 30 % de la planète d’ici 2030.
- Les pays du sud s’engagent à fournir 20 milliards de dollars par an d’ici 2025, puis 30 milliards de dollars par an d’ici 2030 aux pays en développement
- Garantie pour le peuple autochtone , leur rôle on était consacrer
- Diminution de 50 % des impacts des substance nocives
Les moyens de mise en œuvre
- On va créer des air protéger sur 30 % de la planète. En comparaison aujourd’hui 17% de la terre et 8 % des océans sont protégés.
- Financement : Pour pouvoir rassembler les sommes convenus, on utilise généralement par le fonds pour l’environnement mondiale. Ce fond est divisé en 4 catégories , la biodiversité représente 36 % du fond.
- De plus de grande somme sont alloués à ce fond. Des pays comme le brésil ou certain pays du sud souhaite créer un nouveaux fonds. Le nouveaux fonds vise en particulier les pays vulnérables.
Ainsi un nouveau fonds est établie par le Fonds mondial pour l’environnement (FEM). Il sera créé en 2023 pour mobiliser les ressources nécessaires.
- Le mécanisme de suivi : les États s’engagent à publier leurs plans biodiversité d’ici la COP16, qui se tiendra en Turquie en 2024. Les plans sont revus régulièrement de plus un bilan global est réalisé en 2026, à mi-parcours.
Les engagements défendus par la France et l’Europe
- La réduction des pesticides et des excès de nitrates de moitié ;
- 30% de restauration des écosystèmes terrestres et maritimes dégradés d’ici à 2030 ;
- La protection de 30% d’aires terrestres et de 30% d’aires marines ;
- La réduction de 50% de l’introduction des espèces exotiques envahissantes ;
- L’arrêt de l’extinction des espèces protégées dues aux activités anthropiques d’ici 2050 ;
- La préservation à travers la planification spatiale des écosystèmes les plus importants sur l’ensemble de la planète.
Les critiques
- Positives
Il y a eu à Montréal un sursaut de la communauté internationale pour se mettre d’accord malgré des positions encore très éloignées il y a quelques jours. Je salue les efforts conjugués de la Chine, du Canada et de l’Union européenne qui a porté d’une seule et même voix un haut degré d’ambition. Cette COP est un succès pour l’Union européenne, sous présidence tchèque, et pour la France qui a fait du 30×30 un symbole fort de cette négociation dans le cadre de la Coalition pour la Haute Ambition pour la Nature et les Peuples
Christophe Bechue
- Négatives
Pierre Cannet, directeur du plaidoyer du WWF France a réagie en estiment que «cet accord mondial ne casse pas la baraque mais vient au moins sauver les meubles»
SOURCE
https://www.unep.org/fr/conference-des-nations-unies-sur-la-biodiversite-cop-15
https://unric.org/fr/cop15-biodiversite-ce-quil-faut-savoir/*