Ce lundi 21 février 2021, le président de la fédération de Russie à déclarer qu’il allait reconnaître l’indépendance des Républiques populaires de Donetsk et Lougansk, territoires situés en Ukraine, une déclaration de guerre ?
Le président russe a informé la France et l’Allemagne, quelques heures après avoir déclaré ne voir « aucune perspective » de paix pour mettre fin au conflit qui l’oppose à son voisin ukrainien. Après un nouveau week-end de fortes tensions diplomatiques et de bombardements dans la région du Donbass, à l’est de l’Ukraine, des discussions ont pourtant été entamées, ce lundi, entre la Russie et les Etats-Unis pour une rencontre entre Vladimir Poutine et Joe Biden, initiée par le président de la république française Emmanuel Macron. Mais Moscou jugeait ce sommet encore « prématuré » dans l’après-midi.
Si les Etats-Unis avaient accepté de participer au sommet proposé par l’Elysée, ils conditionnent leur venue à l’absence d’une invasion de l’Ukraine par la Russie. Ils préviennent par la même occasion qu’ils sont « prêts à infliger des conséquences rapides et sévères si la Russie choisit la guerre […] la Russie semble poursuivre ses préparatifs pour une attaque à grande échelle de l’Ukraine très bientôt ».
Dans la région Donbass, à l’est de l’Ukraine, les tensions sont vives entre l’Ukraine et les Russie, de nombreuses attaques ayant été recensées ces derniers jours, chaque camp accusant l’autre d’en être à l’initiative.
A l’origine, principalement, de la menace d’une attaque de la Russie en Ukraine : la volonté de cette dernière d’intégrer l’Otan, ce que n’accepte pas le président Russe Vladimir Poutine.
Dans le monde les dirigeants ont réagi Boris Johnson a dénoncé une « violation flagrante de la souveraineté de l’Ukraine ».
Le président américain Joe Biden a assuré à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky que les États-Unis sont « engagés » au respect de « l’intégrité territoriale de l’Ukraine ».
Poutine est dans « une sorte de dérive idéologique » et a tenu lundi un discours mêlant des considérations « rigides et paranoïaques », estime l’Elysée hier soir dans un CP en réaction à la décision du président russe de reconnaître l’indépendance des territoires séparatistes ukrainiens.
Les candidats à la présidence ont également réagit, La candidate du Rassemblement national Marine Le Pen juge que la décision de Vladimir Poutine est « un acte éminemment regrettable », mais que « tout doit être fait pour retrouver la voie du dialogue afin d’assurer la paix en Europe ».
Ségolène Royal, Yannick Jadot ou encore Christiane Taubira ont réagi à l’annonce de Vladimir Poutine.
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