Une prise d’otage a eu lieu ce lundi après-midi dans un commerce au 21 rue d’Aligre, dans le 12e arrondissement de Paris. Selon les informations émanant de sources policières, l’homme a d’abord pris en otage deux femmes dans le magasin, la gérante du magasin et sa fille.
L’une des deux a ensuite été libérée peu avant 22h, « indemne », selon la préfecture de police de Paris.
Pour la deuxième victime de ce preneur d’otage, il aura fallu attendre 16 heures pour que le forcené entende raison, et libère la deuxième otage aux alentours de 8h ce mardi 21 décembre. Il sera par la suite interpellé quelques minutes plus tard.
La BRI et le GSO sur place : Négociations pendant 16h
La BRI et leurs collègues du Groupe de Soutien Opérationnel (GSO) parisien ont été déployé. La piste terroriste n’est pas envisagée à ce stade. Un important périmètre de sécurité a été mis en place autour du magasin, et les négociations ont donc duré au total près de 16 heures.
L’homme, qui se dit victime d’une tentative d’empoisonnement par son médecin, a demandé à parler à Sylvie Noachovitch, l’avocate d’Omar Raddad, cet homme condamné en 1994 après le meurtre de son employeuse, et dont l’affaire a été de nouveau ouverte par la justice le 16 décembre dernier. Le preneur d’otage souhaite aussi parler à Eric Dupont-Moretti, le ministre de la justice. Ce dernier a immédiatement fait savoir aux négociateurs qu’il se tenait à leur disposition si nécessaire. L’avocate d’Omar Raddad est aussi entrée en contact avec le preneur d’otage quelques minutes après.
L’enquête commence
Une enquête a été ouverte notamment du chef de séquestration et a été confiée au commissariat du 12e arrondissement, a confirmé le parquet de Paris.
Le preneur d’otage est un homme qui serait âgé de 56 ans, originaire de Tunisie, selon les premiers éléments. Il serait connu des services de police pour des problèmes psychiatriques, mais ne serait pas réputé comme étant dangereux.